Un projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et à la fin de vie (dont l’examen a été suspendu récemment du fait de péripéties dans la vie politique) a été déposé par l’Assemblée nationale le 10 avril 2024.
Le projet de loi rénove l’approche de la prise en charge de la douleur et de la fin de vie, en fusionnant la notion de soins palliatifs dans celle plus englobante de soins d’accompagnement.
Le but est d’accompagner au mieux et de manière plus globale le malade ainsi que les proches accompagnants afin que cette fin de vie soit la plus sereine possible pour tous.
Aussi, si le projet était adopté, la fin de vie ne serait plus axée uniquement sur les soins palliatifs stricto sensus mais prendrait également en compte notamment, la nutrition, le suivi psychologique, la musicothérapie, le bien-être du corps etc.
Mais ce projet de loi a également vocation à améliorer les conditions dans lesquelles les directives anticipées peuvent être formulées.
Mais concrètement, qui peut bénéficier de cet accompagnement global ? qui peut établir des directives anticipées et de quelle manière ?